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Rocky Balboa de Sylvester Stallone (2007)

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Rocky Balboa de Sylvester Stallone (2007) Empty Rocky Balboa de Sylvester Stallone (2007)

Message  PI-K Mer 21 Avr - 9:19

Critique du 25/01/2007

Rocky Balboa de Sylvester Stallone (2007) Rocky+Balboa
Réalisé par Sylvester Stallone
avec : Sylvester Stallone, Burt Young, Antonio Tarver, Milo Ventimiglia
durée: 105 mins


"Rocky Balboa, le légendaire boxeur, a depuis longtemps quitté le ring. De ses succès, il ne reste plus que des histoires qu'il raconte aux clients de son restaurant. La mort de son épouse lui pèse chaque jour et son fils ne vient jamais le voir.
Le champion d'aujourd'hui s'appelle Mason Dixon, et tout le monde s'accorde à le définir comme un tueur sans élégance ni coeur. Alors que les promoteurs lui cherchent désespérément un adversaire à sa taille, la légende de Rocky refait surface..."(Allociné)


Le plus grand des boxeurs est enfin de retour, mais non sans heurts, après une longue traversée du desert entamée avec un certain Rocky 5, Stallone revient au personnage qui l'a fait connaitre et à celui qui l'affectionne plus particulièrement ! L'histoire de Rocky c'est un peu aussi la sienne à Stallone, on peut même dire que la carrière de l'étalon italien retrace dans les grandes lignes celle de son créateur ( révélation d'un Outsider dans les 70's, starification dans les 80's, glorification et ego surdimensionné dans les 90's etc...), et c'est dans celà que Rocky Balboa se révèle être un film brillant, une oeuvre d'une terrible lucidité sur la carrière de son instigateur, mais aussi sur sa vie personnelle, les relations entre Rocky et son fils, la vision et les moqueries des médias...un film testament, en quelques sortes !
Stallone révèle une nouvelle fois une sensiblité hors du commun, une profondeur et un coeur que peu d'acteurs de la nouvelle génération peuvent se targuer d'avoir, et bien que le film ne soit pas exempt de défauts, surtout dans sa dernière partie et ses passages obligés vite expédiés ( l'entrainement, le combat Balboa/DIxon ), il se révèle troublant et passionnant dans sa première partie racontant le chemin de croix d'un ancien héros d'action voulant prouvé qu'il est encore en vie et qu'on est pas prêt de l'enterrer, mais là où la bas blesse ( et le bas fait vraiment mal ! ) c'est sur le manque de développement de son Adversaire, Mason Dixon n'a pas la carrure, et ne représente aucune réelle menace pour Rocky, comparé à un Clubber Lang ou un Drago, et on n'approche à aucun moment le côté compétitif qu'on pouvait retrouvé face à Apollo Creed et de ce fait, le combat final est sans veritable tension dramatique, ni d'enjeus, bref, on y croit pas une seule seconde, il est peut-être aussi plombé par une mise en scène un peu trop "m'as tu vu ?", noir et blanc avec des couleurs, ralentis, et surtout trop court !!...et ça malheureusement dans un Rocky, ça vous plombe un film...
Au final, ce qu'il ressort de ce film est bien plus qu'un combat de boxe, mais une vraie déclaration d'amour de Stallone à ses fans de la première heure, et en tant que tel j'ai versé à de nombreux moments une petite larme nostalgique, comme on pourrait en avoir en retrouvant la personne avec qui vous avez grandi...
Stallone restera à jamais Rocky dans nos coeurs ( du moins dans le mien ), et ce film restera dans nos mémoires ...Adieu au héros de ma jeunesse... Crying or Very sad

Rocky Balboa de Sylvester Stallone (2007) 18708477
ROCKY, ON T'AIME !!!!!!!!!!! Embarassed Razz

5/6

Critique du 25/01/2007 par Bride of Chucky

Véritable ôde à la gloire déchue de Stallone, Rocky Balboa est émouvant et a autant de verve que les premiers Rocky qui ont fait sa gloire. Alors certes, le combat entre Balboa et Mason est quelque peu expéditif mais il est chargé en émotion et vraiment plaisant à voir!
Rocky Balboa m'a touché et je suis heureuse d'avoir revu Stallone dans un rôle qu'il a fait naître, nourri et porté à maturité (et surtout la série Rocky finira autrement qu'avec ce naveton de Rocky 5 Very Happy ). Le final est émouvant, un réel baroud d'honneur pour Rocky/Stallone qui n'a pas hésité à remettre le couvert pour ses fans quitte à paraître ridicule (ce qui heureusement n'est pas le cas Cool ).
J'ai même versé ma petite larme à la fin Embarassed
Rocky forever/6


Critique du 04/04/2007 par PLISSKEN

Ce nouveau Rocky met en valeur la crise des sexagénaires dans leurs rapports avec la société, doivent-ils se contenter d'une retraite paisible, à regarder les publicités Norwich union, faire des maquettes et relire les comptes rendus de leur échographie de la prostate ou au contraire rester des modèles pour les jeunes hommes de leur temps?.

Car oui Rocky Balboa s'adresse aux hommes et développe toute une thématique sexuelle sur un homme dont l'activité en ce domaine semble inexistante depuis la mort de sa femme, alors si Rocky se bat contre un boxeur noir, ce n'est pas innocent dans le propos de Stallone, les jeunes hommes noirs sont le symbole de la vigueur sexuelle dans l'inconscient encore tacheté de colonialisme raciste de nos contemporain.

Moi même pour avoir longuement décortiqué les films Giant black attack 9, Black anal missiles addict vol 4 et le trés sous estimé Dreamteamx sous titré en version française: une équipe, des majorettes et pas de ballon (tous prêtés par Shogun que je remercie) je ne suis pas loin de constater qu'il semble y avoir une part de vérité cinéphilique à ces affirmations.

Rocky donc se bat pour retrouver sa virilité, mais loin de s'enfoncer dans les poncifs des précédents épisodes, Stallone a le talent d'insérer des séquences pleine d'émotion comme celle où il court avec son petit chien allant même jusqu'à le porter dans ses bras, ou celle où face au refus de la commission de lui donner une licence de boxe il ne va pas par 4 chemins pour leur dire qu'il sont trés méchant et que eux ça leur ferait du mal aussi si on les empêchait de faire ce qu'ils aiment (à savoir faire partie de la commission mais je n'ai pas encore assez vu le film pour l'affirmer).

Et puis il y a Paulie dont la crise existentielle est à la hauteur du personnage."J'ai froid" dit-il dans une séquence prodigieuse de symbolisme, il veut ainsi dire que son corps et son esprit d'homme cynique souffrent tous deux de la solitude moderne.

Je ne parlerai pas du combat final qui non content d'être crédible contre toute attente (ce n'est pas parce qu'on est gras et en proie à un accident vasculaire cérébral à tout instant que l'on ne peut pas tenir le champion du monde de poids lourds pendant quelques rounds) est un monument de suspense (va-t-il se retrouver ave une double hémiplégie faciale à la fin du combat?)
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Satyre vers le bas

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Date d'inscription : 31/03/2010

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