Méli-mélo de vos derniers visionnages
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Méli-mélo de vos derniers visionnages
La France de Serge Bozon. (2007)
Durant la Première Guerre mondiale, une femme part à la recherche de son mari, soldat, suite à une lettre de rupture.
Un film sur la misère humaine engendrée par la guerre. La partie musicale est un peu déroutante mais la poésie réaliste sonne juste.
5/6
Durant la Première Guerre mondiale, une femme part à la recherche de son mari, soldat, suite à une lettre de rupture.
Un film sur la misère humaine engendrée par la guerre. La partie musicale est un peu déroutante mais la poésie réaliste sonne juste.
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Prytwen- Gorgone Zola
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Un automne à New York
Un film de Joan CHEN avec Richard Gere et Winona Ryder (2000)
Encore une de ces comédies romantiques dont le cinéma américain a le secret, depuis Quand Harry rencontre sally pour les années quatre-vingts ou Quatre mariages et un enterrement pour la décennie suivante. Si ce n'est que celle-ci ne se termine pas vraiment bien et qu'elle piétinne quelque peu les codes du genre. Qui plus est il y a Winona ('actrice chère à Tim Burton qui je le rappelle est mon réalisateur préféré) et qui par la faute de ses problèmes de cleptomanie ne tourne guère plus, hélas.
Un film très honnète, donc, que j'ai la faiblesse d'aimer vraiment beaucoup. Très bonne BO jazzy, aussi.
Encore une de ces comédies romantiques dont le cinéma américain a le secret, depuis Quand Harry rencontre sally pour les années quatre-vingts ou Quatre mariages et un enterrement pour la décennie suivante. Si ce n'est que celle-ci ne se termine pas vraiment bien et qu'elle piétinne quelque peu les codes du genre. Qui plus est il y a Winona ('actrice chère à Tim Burton qui je le rappelle est mon réalisateur préféré) et qui par la faute de ses problèmes de cleptomanie ne tourne guère plus, hélas.
Un film très honnète, donc, que j'ai la faiblesse d'aimer vraiment beaucoup. Très bonne BO jazzy, aussi.
Dangercop- Sphinx Terre
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Age : 63
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
C'est quand même très noir par rapport aux deux prédecesseurs que tu cites ; je ne le mettrais pas dans la même catégorie.Dangercop a écrit:Un film de Joan CHEN avec Richard Gere et Winona Ryder (2000)...
Si ce n'est que celle-ci ne se termine pas vraiment bien et qu'elle piétinne quelque peu les codes du genre....
Mais la photo étant superbe et les deux protagonistes enchanteurs (oui, Richard Gere n'est pas qu'un acteur de nanars et soupes, je vous vois venir ), la lourdeur de l'histoire s'estompe et on est pris par l'histoire. Joli film.
Par contre, je ne sais pas si ce serait supportable pour nos amis de la gente masculine
Callahan- Adminotaure
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Localisation : Dans ses chaussons
Le Rouge vous va si bien.
Baby Blues aka Cradle Will Fall de Lars Jacobson et Amardeep Kaleka (2008)
Au fin fond de la cambrousse américaine, une mère de famille pète les plombs.
Inspiré d’un fait réel (American way of life ), on y va joyeusement dans le massacre de la marmaille et, en passant, des gentils animaux de la ferme. C’est gai, c’est frais, ça donne envie d’aller habiter à la campagne pour s’amuser tranquillement. Une scène fortement inspirée de Shining nous rappelle que le propos n’est pas très original.
3/6
A ne pas conseiller aux lecteurs de Parents et aux membres de la Société Protectrice des Animaux.
Au fin fond de la cambrousse américaine, une mère de famille pète les plombs.
Inspiré d’un fait réel (American way of life ), on y va joyeusement dans le massacre de la marmaille et, en passant, des gentils animaux de la ferme. C’est gai, c’est frais, ça donne envie d’aller habiter à la campagne pour s’amuser tranquillement. Une scène fortement inspirée de Shining nous rappelle que le propos n’est pas très original.
3/6
A ne pas conseiller aux lecteurs de Parents et aux membres de la Société Protectrice des Animaux.
Dernière édition par Prytwen le Ven 9 Avr - 7:59, édité 1 fois (Raison : Dysfonctionnement orhographique.)
Prytwen- Gorgone Zola
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Gran Torino de et avec Clint Eastwood (2008)
C'est un vétéran de la guerre de Corée et il est raciste et bougon comme personne. Il adorait sa femme, être charmant et aimant passer du temps avec le prètre catholique de la ville, il a des rapports conflictuels avec ses deux grands fils mariés et eux-mêmes pères de grands enfants. Tout le monde se retrouve pour l'enterrement de madame Walt Kowalski, justement. Pendant ce temps, les nouveaux voisins fête la naissance d'un enfant. Des voisins Coréens.
On a dit que c'était un laisser-passer pour l'époque et le discours des Dirty Harry, de son personnage de soldat hautement gradé, on sait que le cinéaste et acteur (de génie) est républicain... On dira aussi et moi la première que c'est un merveilleux film sur le fait que l'autre peut être un ennemi tant qu'on n'a pas partagé sa vie de tous les jours et ses repas. Il y a des moments jouissifs dans ce film, lorsque toutes ces dames Coréennes viennent lui apporter des plats, des fleurs. Les réactions de Walt (non pas le nôtre, quoique... ) sont absolument irrésistibles. Il y a aussi l'amitié quasi immédiate avec la petite voisine et le cheminement plus long pour apprécier son frère, qui sont d'une justesse, d'une finesse dignes d'éloges. C'est un grand film et oui décidément Clint est un immense cinéaste au moins autant qu'un immense bonhomme. 6/6
On a dit que c'était un laisser-passer pour l'époque et le discours des Dirty Harry, de son personnage de soldat hautement gradé, on sait que le cinéaste et acteur (de génie) est républicain... On dira aussi et moi la première que c'est un merveilleux film sur le fait que l'autre peut être un ennemi tant qu'on n'a pas partagé sa vie de tous les jours et ses repas. Il y a des moments jouissifs dans ce film, lorsque toutes ces dames Coréennes viennent lui apporter des plats, des fleurs. Les réactions de Walt (non pas le nôtre, quoique... ) sont absolument irrésistibles. Il y a aussi l'amitié quasi immédiate avec la petite voisine et le cheminement plus long pour apprécier son frère, qui sont d'une justesse, d'une finesse dignes d'éloges. C'est un grand film et oui décidément Clint est un immense cinéaste au moins autant qu'un immense bonhomme. 6/6
Dangercop- Sphinx Terre
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Localisation : Paris
Un film pour Nico, s’il n’a vraiment rien de mieux à faire.
Hybrid aka Hybride - L'homme Aux Yeux De Loup de Yelena Lanskaya (2007)
A la suite d’un accident, un homme devient aveugle et se fait transplanter des yeux de loup.
Un téléfilm sans grand intérêt avec des loups bien domestiqués, un chamane indien grincheux, une métisse franco-indienne déracinée, des chirurgiens bricoleurs et des commandos perdus dans les sous-bois. C’est filmé à la va-vite à partir d’un scénario indigent mais, heureusement, les scènes d’action vont vous plonger rapidement dans un état semi-comateux.
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A la suite d’un accident, un homme devient aveugle et se fait transplanter des yeux de loup.
Un téléfilm sans grand intérêt avec des loups bien domestiqués, un chamane indien grincheux, une métisse franco-indienne déracinée, des chirurgiens bricoleurs et des commandos perdus dans les sous-bois. C’est filmé à la va-vite à partir d’un scénario indigent mais, heureusement, les scènes d’action vont vous plonger rapidement dans un état semi-comateux.
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Prytwen- Gorgone Zola
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Tropa de elite
Guerre des gangs et ultra-violence policière dans les favelas, ou insécurité n'est pas un vain mot. Film glaçant et réaliste sur la situation au Brésil, les acteurs ont l'air tout particulièrement concentrés sur leurs rôles, le chef op' fait un travail splendide et la caméra se faufile au cotés de cette "tropa de elite" dans les ruelles chichement éclairées des favelas. Très immersif, très violent, très réaliste.... une claque.
Mumakil- Dédale dans la semoule
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L'IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS de TERRI GILLIAM (2009)
Avec Heath Ledger Christopher Plummer Johnny Depp Colin Farrel Jude Law Lily Cole Andrew Garfield Verne Troyer
Avant le film, il y a un hommage simple et émouvant de Terri. Ce n'est pas si souvent, dieu merci, que l'acteur principal meurt pendant le tournage, alors qu'il n'a tourné que les scènes du monde "réel". Il avait de l'amitié et une grande estime pour le jeune acteur australien, il a coutume d'avoir de grosses difficultés quand il réalise un long métrage, il n'était pas préparé à ce qu'un garçon apparemment en pleine forme soit retrouvé mort dans son appartement. Il a fait appel alors à son ami Johnny Depp, et à deux autres acteurs, qui ont accepté pour lui, pour Heath et sa petite fille Matilda de poursuiovre son travail inachevé.
L'imaginarium est un bel échantillon de l'univers fantasmagorique de Gilliam. On y retrouve son amour de la peinture, des animations aussi drôles que farfelues, le mélange des genres et des époques, une poésie qui cache parfois une ironie cruelle, un attachement certain pour le non sens cher au coeur des anglais (et des fans des Monty Python, j'en suis) et pour le non politiquement correct. L'histoire est étonnante et sa façon de la traitrer, plus encore. Un vieux, très vieux docteur qui pensait que son monastère et ce qui s'y lisait sauvait le monde tel que nous le connaissons, va de surprise en surprise lorsque le diable en personne (merveilleux Tom Waits) vient frapper à la porte de son temple. Le sage ignorait les paris, il va y succomber pour son plus grand malheur et entraîner ce qu'il a de plus cher dans sa chute qui n'en finit pas...
Dans le Londres d'aujourd'hui, quelques saltimbanques qui semblent sortis d'un autre temps tentent de gagner quelqu'argent en louant leur spectacle dans une roulotte-théâtre pour le moins surprenante. Au-delà du miroir, grâce au docteur Parnassus, n'importe quelle âme peut pénétrer dans son propre imaginaire qui se concrétise sous ses yeux. Les rares spectateurs ne sont pas des cadeaux et la petite troupe doit prendre la poudre d'escampette à travers les rues sombres de la métropole. Mais la roulotte s'arrête car une ombre géante semble danser sur l'eau de la Tamise.
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Avant le film, il y a un hommage simple et émouvant de Terri. Ce n'est pas si souvent, dieu merci, que l'acteur principal meurt pendant le tournage, alors qu'il n'a tourné que les scènes du monde "réel". Il avait de l'amitié et une grande estime pour le jeune acteur australien, il a coutume d'avoir de grosses difficultés quand il réalise un long métrage, il n'était pas préparé à ce qu'un garçon apparemment en pleine forme soit retrouvé mort dans son appartement. Il a fait appel alors à son ami Johnny Depp, et à deux autres acteurs, qui ont accepté pour lui, pour Heath et sa petite fille Matilda de poursuiovre son travail inachevé.
L'imaginarium est un bel échantillon de l'univers fantasmagorique de Gilliam. On y retrouve son amour de la peinture, des animations aussi drôles que farfelues, le mélange des genres et des époques, une poésie qui cache parfois une ironie cruelle, un attachement certain pour le non sens cher au coeur des anglais (et des fans des Monty Python, j'en suis) et pour le non politiquement correct. L'histoire est étonnante et sa façon de la traitrer, plus encore. Un vieux, très vieux docteur qui pensait que son monastère et ce qui s'y lisait sauvait le monde tel que nous le connaissons, va de surprise en surprise lorsque le diable en personne (merveilleux Tom Waits) vient frapper à la porte de son temple. Le sage ignorait les paris, il va y succomber pour son plus grand malheur et entraîner ce qu'il a de plus cher dans sa chute qui n'en finit pas...
Dans le Londres d'aujourd'hui, quelques saltimbanques qui semblent sortis d'un autre temps tentent de gagner quelqu'argent en louant leur spectacle dans une roulotte-théâtre pour le moins surprenante. Au-delà du miroir, grâce au docteur Parnassus, n'importe quelle âme peut pénétrer dans son propre imaginaire qui se concrétise sous ses yeux. Les rares spectateurs ne sont pas des cadeaux et la petite troupe doit prendre la poudre d'escampette à travers les rues sombres de la métropole. Mais la roulotte s'arrête car une ombre géante semble danser sur l'eau de la Tamise.
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Dangercop- Sphinx Terre
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Localisation : Paris
Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Bilan de ce gros week-end:
Tout d'abord pour me laver l'esprit du très décevant Alice au pays des merveilles de Burton:
"Pee Wee's Big Adventure" de Tim Burton
Road trip à travers les Etats-Unis pour un attardé mental à la recherche de son vélo adoré, et premier long-métrage pour Burton qui montrait alors un univers rafraichissant, loin de la molle parodie qu'il est devenu. C'est toujours un bonheur, l'alliance de l'absurdité de Paul Reubens (Pee Wee) et le délire limite anarchique de Burton font de ce film un de mes préférés de son auteur. Idéal pour se mettre de bonne humeur.
"Mirrormask" de Dave McKean
Ca faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu, et comme je désirais me faire une variation sur le thème d'Alice, j'ai revu le premier (et seul) film du graphiste Dave McKean, scénarisé par Neil Gaiman. Et y a pas à dire, même si c'est bourré de défauts, que les effets spéciaux sont pas toujours jolis, que le rythme n'est pas toujours au top, etc... ça reste quand même nettement plus frais, inventif, original et dans l'esprit des bouquins de Lewis Carroll que le bouzin de Burton.
"Quelque part dans le temps" de Jeannot Szwarc
Notre ami Jeannot fut autrefois la coqueluche des américains, avec notamment "Les Dents de la mer partie 2" (le "partie" a été rajouté à sa demande, sachant ce que le mot "mer" directement associé à 2 pouvait donner pour nous, pauvres français), "Supergirl" et le "Quelque part dans le temps" dont je vais vous parler. Depuis, le monsieur est revenu en France pour exploiter toutes ses connaissances apprises aux States sur des grosses productions tels que "La vengeance d'une blonde", "Hercule et Sherlock" et "Les soeurs Soleil". Aouch!
Bref, Jeannot Szwarc n'a jamais rien eu d'un grand réalisateur, au mieux pourrait on le qualifier d'honnête faiseur. Néanmoins, son deuxième film mérite le détour. Adaptation d'un roman de Richard Matheson, "Quelque part dans le temps" raconte l'histoire d'un jeune dramaturge (Christopher Reeve, toujours aussi classe. Mais quelle idée de faire du cheval!!!) qui décide de remonter dans le temps afin de rencontrer l'actrice du début du siècle Elise McKenna (Jane Seymour). On peut regretter que ça n'aille pas plus loin, qu'ils ne s'amusent pas plus avec les paradoxes temporels, que la relation Reeve/Seymour ne soit pas plus développée, mais le film reste très plaisant pour peu que l'on apprécie le romantisme premier degré. La classe des acteurs principaux associés aux superbes mélodies de John Barry et de Rachmaninoff font que l'on croit à cette romance impossible, même si un poil trop sage.
"Le Grand Saut" des frères Coen
Sans doute un des films des frangins que je me repasse le plus souvent. Faut dire qu'il y a tout pour plaire, entre l'ambiance à la Capra, la vision du monde du travail à mi-chemin entre Les Temps Modernes et Brazil, les dialogues succulents, la mise en scène totalement maîtrisée de bout en bout (avec en rab une grosse touche de Sam Raimi qui co-signe le scénar mais qui a sans nul doute piqué la caméra à plusieurs reprises), la superbe partition de Carter Burwell et des comédiens au diapason (une des dernières grosses prestations de Paul Newman). Masterpiece quoi.
"Lifeforce" de Tobe Hooper
Au cours de son passage à la Cannon, Tobe Hooper n'était pas encore devenu l'ombre de lui-même et signait avec Lifeforce une série B tout ce qu'il y a de plus conseillable. Outre les nichons de Mathilda May qui passe tout le temps du film à poil (bonne technique pour se faire connaître aux States), le film propose une bonne variation du thème vampirique en l'associant à celui de l'invasion extra-terrestre. Comme souvent, ça se traîne en longueur vers les 3/4 du film, mais ça n'empêche pas de passer un bon moment. Qui plus est, les effets spéciaux restent sympathiques encore de nos jours.
"Coneheads" de Steve Barron
Steve Barron, le genre de gars qui avait tout pour réussir une carrière sympa mais qui a trop vite disparu. Il fut l'un des plus grands clippeurs de sa génération (Billie Jean de Michael Jackson, Take on me de A-ha, entre autre) et débuta dans le cinéma avec la très bonne comédie romantique "Electric Dreams", avant de se voir confier les rennes du plus gros succès de 1990 "Les Tortues Ninja" (que perso j'aime toujours). Puis il enchaîna quelques années plus tard avec cette énième adaptation d'un sketch du Saturday Night Live, où un couple d'aliens débarque sur Terre et se voit obligé de s'intégrer à la société américaine. Dans mes souvenirs, ce n'était pas spécialement drôle, et c'est toujours le cas. Toutefois, la satire sociale est plutôt bien vue, et les passages les plus amusants sont dus aux méchants du service anti-immigration qui ne pensent qu'à les renvoyer chez eux plutôt que d'y voir une quelconque menace pour la planète. Ca reste plaisant mais c'est tout.
"Futur Immédiat Los Angeles 1991" (ou Alien Nation) de Graham Baker
Sacrée bonne surprise que ce mélange de buddy movie et de science-fiction! Le concept de base rappelle le récent "District 9" sauf qu'ici les aliens se sont intégrés à la société humaine, sans toutefois être acceptés par tous. Notamment le détective Sykes (James Caan) un brin raciste envers ces nouveaux habitants, mais qui doit au fil des événements travailler avec le premier alien promu au rang de détective. Ce qui est marrant, c'est que le film ne fait que reprendre les ficelles d'un buddy movie lambda (caractères opposés, rejet puis amitié, partage de valeurs, etc) mais que l'apport de la science-fiction change carrément la donne. Le scénar est vraiment bien foutu (réécrit par James Cameron, tiens tiens...) et les acteurs convaincants malgré l'énorme couche de maquillage de certains. Je m'attendais pas à passer un si bon moment devant ce film, donc si comme moi vous étiez passé à côté, je recommande vivement.
"L'invasion vient de Mars" de Tobe Hooper
Réalisé un an après "Lifeforce", toujours pour le compte de la Cannon, ce remake du film de 1953 voit un petit garçon tenter de stopper une invasion extra-terrestre dans sa bourgade natale. Comme dit plus haut, Hooper savait encore faire de bonnes petites séries B à l'époque, et il faut dire que ça commence pas mal avec une grosse influence "Bodysnatchers" qui prend place dans le milieu familial puis à l'école (Rodriguez a vu ce film pour "The Faculty"?), avant de sombrer dans le trip SF old school avec l'armée US contre les vilains aliens dans des terrains vagues et des couloirs en plastoc. Seconde partie en deçà donc, mais ça reste sympathique. Et puis les créatures made by Stan Winston sont rigolotes, on dirait des hémorroïdes géants.
PS: Vous aurez remarqué que je suis très SF en ce moment.
Tout d'abord pour me laver l'esprit du très décevant Alice au pays des merveilles de Burton:
"Pee Wee's Big Adventure" de Tim Burton
Road trip à travers les Etats-Unis pour un attardé mental à la recherche de son vélo adoré, et premier long-métrage pour Burton qui montrait alors un univers rafraichissant, loin de la molle parodie qu'il est devenu. C'est toujours un bonheur, l'alliance de l'absurdité de Paul Reubens (Pee Wee) et le délire limite anarchique de Burton font de ce film un de mes préférés de son auteur. Idéal pour se mettre de bonne humeur.
"Mirrormask" de Dave McKean
Ca faisait quelques temps que je ne l'avais pas vu, et comme je désirais me faire une variation sur le thème d'Alice, j'ai revu le premier (et seul) film du graphiste Dave McKean, scénarisé par Neil Gaiman. Et y a pas à dire, même si c'est bourré de défauts, que les effets spéciaux sont pas toujours jolis, que le rythme n'est pas toujours au top, etc... ça reste quand même nettement plus frais, inventif, original et dans l'esprit des bouquins de Lewis Carroll que le bouzin de Burton.
"Quelque part dans le temps" de Jeannot Szwarc
Notre ami Jeannot fut autrefois la coqueluche des américains, avec notamment "Les Dents de la mer partie 2" (le "partie" a été rajouté à sa demande, sachant ce que le mot "mer" directement associé à 2 pouvait donner pour nous, pauvres français), "Supergirl" et le "Quelque part dans le temps" dont je vais vous parler. Depuis, le monsieur est revenu en France pour exploiter toutes ses connaissances apprises aux States sur des grosses productions tels que "La vengeance d'une blonde", "Hercule et Sherlock" et "Les soeurs Soleil". Aouch!
Bref, Jeannot Szwarc n'a jamais rien eu d'un grand réalisateur, au mieux pourrait on le qualifier d'honnête faiseur. Néanmoins, son deuxième film mérite le détour. Adaptation d'un roman de Richard Matheson, "Quelque part dans le temps" raconte l'histoire d'un jeune dramaturge (Christopher Reeve, toujours aussi classe. Mais quelle idée de faire du cheval!!!) qui décide de remonter dans le temps afin de rencontrer l'actrice du début du siècle Elise McKenna (Jane Seymour). On peut regretter que ça n'aille pas plus loin, qu'ils ne s'amusent pas plus avec les paradoxes temporels, que la relation Reeve/Seymour ne soit pas plus développée, mais le film reste très plaisant pour peu que l'on apprécie le romantisme premier degré. La classe des acteurs principaux associés aux superbes mélodies de John Barry et de Rachmaninoff font que l'on croit à cette romance impossible, même si un poil trop sage.
"Le Grand Saut" des frères Coen
Sans doute un des films des frangins que je me repasse le plus souvent. Faut dire qu'il y a tout pour plaire, entre l'ambiance à la Capra, la vision du monde du travail à mi-chemin entre Les Temps Modernes et Brazil, les dialogues succulents, la mise en scène totalement maîtrisée de bout en bout (avec en rab une grosse touche de Sam Raimi qui co-signe le scénar mais qui a sans nul doute piqué la caméra à plusieurs reprises), la superbe partition de Carter Burwell et des comédiens au diapason (une des dernières grosses prestations de Paul Newman). Masterpiece quoi.
"Lifeforce" de Tobe Hooper
Au cours de son passage à la Cannon, Tobe Hooper n'était pas encore devenu l'ombre de lui-même et signait avec Lifeforce une série B tout ce qu'il y a de plus conseillable. Outre les nichons de Mathilda May qui passe tout le temps du film à poil (bonne technique pour se faire connaître aux States), le film propose une bonne variation du thème vampirique en l'associant à celui de l'invasion extra-terrestre. Comme souvent, ça se traîne en longueur vers les 3/4 du film, mais ça n'empêche pas de passer un bon moment. Qui plus est, les effets spéciaux restent sympathiques encore de nos jours.
"Coneheads" de Steve Barron
Steve Barron, le genre de gars qui avait tout pour réussir une carrière sympa mais qui a trop vite disparu. Il fut l'un des plus grands clippeurs de sa génération (Billie Jean de Michael Jackson, Take on me de A-ha, entre autre) et débuta dans le cinéma avec la très bonne comédie romantique "Electric Dreams", avant de se voir confier les rennes du plus gros succès de 1990 "Les Tortues Ninja" (que perso j'aime toujours). Puis il enchaîna quelques années plus tard avec cette énième adaptation d'un sketch du Saturday Night Live, où un couple d'aliens débarque sur Terre et se voit obligé de s'intégrer à la société américaine. Dans mes souvenirs, ce n'était pas spécialement drôle, et c'est toujours le cas. Toutefois, la satire sociale est plutôt bien vue, et les passages les plus amusants sont dus aux méchants du service anti-immigration qui ne pensent qu'à les renvoyer chez eux plutôt que d'y voir une quelconque menace pour la planète. Ca reste plaisant mais c'est tout.
"Futur Immédiat Los Angeles 1991" (ou Alien Nation) de Graham Baker
Sacrée bonne surprise que ce mélange de buddy movie et de science-fiction! Le concept de base rappelle le récent "District 9" sauf qu'ici les aliens se sont intégrés à la société humaine, sans toutefois être acceptés par tous. Notamment le détective Sykes (James Caan) un brin raciste envers ces nouveaux habitants, mais qui doit au fil des événements travailler avec le premier alien promu au rang de détective. Ce qui est marrant, c'est que le film ne fait que reprendre les ficelles d'un buddy movie lambda (caractères opposés, rejet puis amitié, partage de valeurs, etc) mais que l'apport de la science-fiction change carrément la donne. Le scénar est vraiment bien foutu (réécrit par James Cameron, tiens tiens...) et les acteurs convaincants malgré l'énorme couche de maquillage de certains. Je m'attendais pas à passer un si bon moment devant ce film, donc si comme moi vous étiez passé à côté, je recommande vivement.
"L'invasion vient de Mars" de Tobe Hooper
Réalisé un an après "Lifeforce", toujours pour le compte de la Cannon, ce remake du film de 1953 voit un petit garçon tenter de stopper une invasion extra-terrestre dans sa bourgade natale. Comme dit plus haut, Hooper savait encore faire de bonnes petites séries B à l'époque, et il faut dire que ça commence pas mal avec une grosse influence "Bodysnatchers" qui prend place dans le milieu familial puis à l'école (Rodriguez a vu ce film pour "The Faculty"?), avant de sombrer dans le trip SF old school avec l'armée US contre les vilains aliens dans des terrains vagues et des couloirs en plastoc. Seconde partie en deçà donc, mais ça reste sympathique. Et puis les créatures made by Stan Winston sont rigolotes, on dirait des hémorroïdes géants.
PS: Vous aurez remarqué que je suis très SF en ce moment.
TRAUMA de Marce EVANS (2004)
Avec Colin Firth Mena Sevari
On a pas l'habitude de voir Colin Firth dans ce genre de films, évidemment. Il est plutôt abonné aux adaptations -réussies- de romans de Jane Austen, dans Love Actually ou dans les deux "Bridget Jones" . Il est pourtant très convaincant dans le rôle de cet homme obnibulé par la mort de sa femme dans un accident de voiture. Tout son environnement est en morceaux, ou en travaux. Il reçoit quelques flashs de ce traumatisme, rencontre ceux qui les connaissaient avant, jusqu'à un enquêteur de la police qui le suit et s'interroge sur ce qui pourrait relier ce qu'il a vécu avec l'assassinat très sanglant d'une artiste de R'N'B qui justement faisait partie de l'environnement professionnel de celle qu'il pleure...
Quelques bonnes surprises dans ce petit film et je le répète une très belle interprétation de Colin. 4/6
On a pas l'habitude de voir Colin Firth dans ce genre de films, évidemment. Il est plutôt abonné aux adaptations -réussies- de romans de Jane Austen, dans Love Actually ou dans les deux "Bridget Jones" . Il est pourtant très convaincant dans le rôle de cet homme obnibulé par la mort de sa femme dans un accident de voiture. Tout son environnement est en morceaux, ou en travaux. Il reçoit quelques flashs de ce traumatisme, rencontre ceux qui les connaissaient avant, jusqu'à un enquêteur de la police qui le suit et s'interroge sur ce qui pourrait relier ce qu'il a vécu avec l'assassinat très sanglant d'une artiste de R'N'B qui justement faisait partie de l'environnement professionnel de celle qu'il pleure...
Quelques bonnes surprises dans ce petit film et je le répète une très belle interprétation de Colin. 4/6
Dangercop- Sphinx Terre
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Mumakil a écrit:
Guerre des gangs et ultra-violence policière dans les favelas, ou insécurité n'est pas un vain mot. Film glaçant et réaliste sur la situation au Brésil, les acteurs ont l'air tout particulièrement concentrés sur leurs rôles, le chef op' fait un travail splendide et la caméra se faufile au cotés de cette "tropa de elite" dans les ruelles chichement éclairées des favelas. Très immersif, très violent, très réaliste.... une claque.
Putain j'ai aimé!!! Je l'ai vu récemment, ça m'a bien retourné. D'ailleurs en décembre 2011 je dois rejoindre un couple d'amis au brésil pour quelques semaines, à Salvador, ça m'a un peu refroidit, mais bon ils m'ont promis que je me ferai pas buter, alors ça va !
Le Bope c'est les flics de chez nous en plus classe! (enfin en plus radical, et surtout en moins cons, en plus efficace quoi.) J'ai regardé quelques reportages, avant, sur le sujet Bope/favelas et pendant le film j'oubliais que ça en était un! (de film).
Cradle of Suffering- Gorgone Zola
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Cradle of Suffering a écrit:(enfin en plus radical, et surtout en moins cons, en plus efficace quoi.)
oué, fin, en plus nazis aussi un peu... et pas que à cause de l'uniforme.
la situation au Brésil fait vraiment froid dans le dos, et que de telles unités de police puissent trouver une raison d'exister, ça fait peur...
Mumakil- Dédale dans la semoule
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Oui, comme tu dis, il y a une raison du pourquoi ils existent, et heureusement qu'ils sont là, ils sont forcés pas d'être nazis, oui, mais d'être lobotomisé par l'anéantissement de la racaille qui bouffe les favelas et ses habitants. Mais c'est partie pour une guerre sans fin, le Bope est au moins là pour eviter que "cela" s'étale trop, ils délimitent en quelques sorte les frontières de ces problèmes..
Cradle of Suffering- Gorgone Zola
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Le film à été tiré d'un bouquin du sociologue Luiz Eduardo Soares qui aurait été censuré par la Police Militaire.
Amnesty International a déclaré que « les forces de police du Brésil ont recours à des méthodes violentes et répressives, qui se traduisent régulièrement par la violation des droits fondamentaux d’une grande partie de la population », et attribue un certain nombre de civils tués au BOPE en particulier.
Amnesty International a déclaré que « les forces de police du Brésil ont recours à des méthodes violentes et répressives, qui se traduisent régulièrement par la violation des droits fondamentaux d’une grande partie de la population », et attribue un certain nombre de civils tués au BOPE en particulier.
Prytwen- Gorgone Zola
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Y a Dany Boon dedans ! On y va, Raymonde ?
Micmacs À Tire-Larigot de Jean-Pierre Jeunet (2009)
Comment un homme ayant perdu son père, victime d’une mine, et vivant avec une balle dans la tête se venge de l’industrie de l’armement.
Pour une comédie, ce n’est pas très drôle. Avec une bande d’exclus de la société récupérateurs de rebus, ça aurait dû être truculent. Reste une belle image de Tetsuo Nagata et des effets visuels plaisants mais ce n’est qu’une conception consensuelle à caractère alimentaire.
3/6
Comment un homme ayant perdu son père, victime d’une mine, et vivant avec une balle dans la tête se venge de l’industrie de l’armement.
Pour une comédie, ce n’est pas très drôle. Avec une bande d’exclus de la société récupérateurs de rebus, ça aurait dû être truculent. Reste une belle image de Tetsuo Nagata et des effets visuels plaisants mais ce n’est qu’une conception consensuelle à caractère alimentaire.
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Prytwen- Gorgone Zola
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Ah ., on m'en avait pourtant dit du bien
Callahan- Adminotaure
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My god , je suis sirupeuse à souhait :D
Non, ce n'est pas une romance et oui, c'est un film sur la mort, c'est un film fantastique, c'est un film lent et non, ce n'est pas "beau mais chiant".
Un scénario très original, une belle photo et, pour peu qu'on se laisse aller à sa douceur et à l'intrigue, un vrai plaisir.
Le couple Malkovich / Duris fonctionne parfaitement et la grâce d'Evangéline Lilly fait le reste.
Esthétique, intéressant et bien mené, bien joué.
3,5/6
À huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la "mort imminente" pour avoir voulu sauver une fillette. Déclaré mort, le petit garçon se réveille inexplicablement.Vingt ans plus tard, Nathan est devenu un brillant avocat new yorkais. Meurtri par les circonstances douloureuses de son divorce, il s'est barricadé dans son travail, loin de son ex-femme Claire et de sa fille. C'est alors qu'un mystérieux médecin, le docteur Kay, fait irruption dans son existence en prétendant pouvoir dire à quel moment certaines personnes vont mourir. Et parce que Kay bouleverse tous les repères de sa vie, Nathan va enfin découvrir pourquoi il est revenu.
Dernière édition par Callahan le Ven 9 Avr - 10:41, édité 1 fois (Raison : manquait un article, voyons !)
Callahan- Adminotaure
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A propos de Mics macs...
Callahan a écrit:Ah ., on m'en avait pourtant dit du bien
Je ferai partie de ces gens-là. J'ai adoré le dernier Jeunet et ses drôles de personnages m'ont touché. J'ai été aussi bluffé par la beauté des images, ce côté léché, son Paris sublimé. En même temps c'est mon réalisateur Français préféré depuis Delicatessen (avec Caro). Il a toujours des univers particuliers, je craignais de ne pas succomber comme pour Amélie ou la cité des enfants perdus, et puis si ! 5.5 / 6
Dangercop- Sphinx Terre
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vilain to the bones
Le Vilain de Albert Dupontel, 2009
Yeah le dernier Dupontel que j'avais loupé au cinéma, et qui s'avère hyper cool après un créateur un peu décevant et pas si féroce que ça et un Enfermés dehors revigorant mais à la caméra migrainogène... le vilain c'est bien cool, à la fois cruel et totalement enfantin (cf les pièges à la Will Coyote) et plutpôt soigné visuellement, Dupontel se fait plaisir avec du grand angle, une louma et tout... et le film se hisse juste derrière Bernie dans mon top Dupontel, bref ça fait du bien
Yeah le dernier Dupontel que j'avais loupé au cinéma, et qui s'avère hyper cool après un créateur un peu décevant et pas si féroce que ça et un Enfermés dehors revigorant mais à la caméra migrainogène... le vilain c'est bien cool, à la fois cruel et totalement enfantin (cf les pièges à la Will Coyote) et plutpôt soigné visuellement, Dupontel se fait plaisir avec du grand angle, une louma et tout... et le film se hisse juste derrière Bernie dans mon top Dupontel, bref ça fait du bien
Mumakil- Dédale dans la semoule
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Après les deux volets Anatomie…
Die Fälscher aka Les Faussaires de Stefan Ruzowitzky (2007)
La contrefaçon de billets de banque anglais et américains entreprise par l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Un remarquable film autrichien qui nous relate un fait peut connu de l’histoire. La reconstitution est excellente. Ceci contribue à un très bon état immersif du spectateur ajouté au fait que les acteurs sont peu ou pas connus, en tout cas par moi . L’utilisation de la caméra épaule et une texture d’image cendreuse rend encore plus réaliste ce film carcéral. Les impératifs financiers d’un petit budget de 4,2 millions d’euros, ne permettant pas un film à grand spectacle, ont sans doute contribués à renforcer le huis clos axés sur l’humain.
Adolf Burger, l’un des survivants du camp de concentration ayant participé à l’opération, en a relaté les faits dans un livre intitulé : "L’atelier Du Diable".
5/6
La contrefaçon de billets de banque anglais et américains entreprise par l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Un remarquable film autrichien qui nous relate un fait peut connu de l’histoire. La reconstitution est excellente. Ceci contribue à un très bon état immersif du spectateur ajouté au fait que les acteurs sont peu ou pas connus, en tout cas par moi . L’utilisation de la caméra épaule et une texture d’image cendreuse rend encore plus réaliste ce film carcéral. Les impératifs financiers d’un petit budget de 4,2 millions d’euros, ne permettant pas un film à grand spectacle, ont sans doute contribués à renforcer le huis clos axés sur l’humain.
Adolf Burger, l’un des survivants du camp de concentration ayant participé à l’opération, en a relaté les faits dans un livre intitulé : "L’atelier Du Diable".
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Prytwen- Gorgone Zola
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5/6
Yep ! D'ailleurs, depuis que je l'ai vu j'ai décroché la chaîne de la cuvette des chiottes, y ai accroché le couteau à beurre, et je suis un ninja.Callahan a écrit:Ca, c'est un film qui dépote.
Prytwen- Gorgone Zola
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Cool je l'avais en stock, mais pas encore vu, tu m'en as foutu l'eau à la bouche!!
Hier j'ai vu:
Et j'ai même plus aimé que son prédécesseur. Bon faut avouer que heath ledger y est pour beaucoup, je le trouve tellement bon dans ce rôle du Joker, avec ses mimiques du visage, sa gestuelle, son regard, sa manière de parler, de rire, je l'ai trouvé par parfait. Et le fait que ce soit le dernier film de lui que je découvrirai , n'y est pour rien hein, c'est en totale objectivité (quoique j'oubliais brokeback mountain, celui ci je me le garde chaudement ). Puis y'a mon personnage preféré de l'univers Batman, Harvey Dent, Double-Face, même si dans le film il ne s'attarde pas assez sur le perso, on ne parle absolument pas de son traumatisme quand il était enfant, avec son frère qu'il a regardé crevé dans les flammes. Ou encore son évolution dans le film est trop rapide, je pensais tout le long que ce serait dans le prochain épisode qu'il se transformerait en Double-Face...Je pensais surtout qu'il creuserait un peu plus l'amitié Wayne / Dent. Sinon Christian Bale reste égal à lui même, bon, même s'il est un peu écrasé par la prestation D' Heath
Puis Je regrette aussi Katie Holmes pour le rôle de Rachel Dawes, j'ai un peu de mal avec la soeur de Jake, c'est physique..
bref: 4/6
Hier j'ai vu:
Et j'ai même plus aimé que son prédécesseur. Bon faut avouer que heath ledger y est pour beaucoup, je le trouve tellement bon dans ce rôle du Joker, avec ses mimiques du visage, sa gestuelle, son regard, sa manière de parler, de rire, je l'ai trouvé par parfait. Et le fait que ce soit le dernier film de lui que je découvrirai , n'y est pour rien hein, c'est en totale objectivité (quoique j'oubliais brokeback mountain, celui ci je me le garde chaudement ). Puis y'a mon personnage preféré de l'univers Batman, Harvey Dent, Double-Face, même si dans le film il ne s'attarde pas assez sur le perso, on ne parle absolument pas de son traumatisme quand il était enfant, avec son frère qu'il a regardé crevé dans les flammes. Ou encore son évolution dans le film est trop rapide, je pensais tout le long que ce serait dans le prochain épisode qu'il se transformerait en Double-Face...Je pensais surtout qu'il creuserait un peu plus l'amitié Wayne / Dent. Sinon Christian Bale reste égal à lui même, bon, même s'il est un peu écrasé par la prestation D' Heath
Puis Je regrette aussi Katie Holmes pour le rôle de Rachel Dawes, j'ai un peu de mal avec la soeur de Jake, c'est physique..
bref: 4/6
Cradle of Suffering- Gorgone Zola
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Re: Méli-mélo de vos derniers visionnages
Chouette !Cradle of Suffering a écrit:Cool je l'avais en stock, mais pas encore vu, tu m'en as foutu l'eau à la bouche!!
Cradle of Suffering a écrit:Bon faut avouer que heath ledger y est pour beaucoup, je le trouve tellement bon dans ce rôle du Joker, avec ses mimiques du visage, sa gestuelle, son regard, sa manière de parler, de rire, je l'ai trouvé par parfait.
oui, il était sur le chemin de l'excellence
Callahan- Adminotaure
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Direct videoogeyman.
Boogeyman 2 de Jeff Betancourt (2007)
Durant leur enfance, une petite fille et son frère sont témoins du meurtre de leur parents assassinés par le Boogeyman. Parvenue à l’âge adulte et toujours poursuivie par le Croque-mitaine, la jeune femme vient se faire soigner dans l’établissement psychiatrique où a été guéri son frère qui souffrait du même petit souci. C’est là que les vrais problèmes commencent…
Jeff Betancourt, un habitué des films d’horreur en tant que monteur, nous réalise un film assez honorable où la tension ne faiblit pas. Le petit monde des phobiques et soignants qui peuple l’asile est certes stéréotypé mais attachant. La boucherie est variée et Tobin Bell, le Jigsaw de la saga Saw, nous inquiète toujours autant. Une agréable surprise, donc.
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Durant leur enfance, une petite fille et son frère sont témoins du meurtre de leur parents assassinés par le Boogeyman. Parvenue à l’âge adulte et toujours poursuivie par le Croque-mitaine, la jeune femme vient se faire soigner dans l’établissement psychiatrique où a été guéri son frère qui souffrait du même petit souci. C’est là que les vrais problèmes commencent…
Jeff Betancourt, un habitué des films d’horreur en tant que monteur, nous réalise un film assez honorable où la tension ne faiblit pas. Le petit monde des phobiques et soignants qui peuple l’asile est certes stéréotypé mais attachant. La boucherie est variée et Tobin Bell, le Jigsaw de la saga Saw, nous inquiète toujours autant. Une agréable surprise, donc.
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Prytwen- Gorgone Zola
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je pense que je serais capable de le revoir et revoir encore
Mumakil a écrit:Le Vilain de Albert Dupontel, 2009[/img]
Yeah le dernier Dupontel que j'avais loupé au cinéma, et qui s'avère hyper cool après un créateur un peu décevant et pas si féroce que ça et un Enfermés dehors revigorant mais à la caméra migrainogène... le vilain c'est bien cool, à la fois cruel et totalement enfantin (cf les pièges à la Will Coyote) et plutpôt soigné visuellement, Dupontel se fait plaisir avec du grand angle, une louma et tout... et le film se hisse juste derrière Bernie dans mon top Dupontel, bref ça fait du bien
Moi qui avait eu beaucoup de mal avec Enfermé dehors, je suis réconciliée avec Albert !
ça fuse de drôleries, cette histoire de sale gosse puissance 1000, profondément méchant.
Les répliques qui font mouche se succèdent et la comparaison avec Will Coyote de Mumakil est pil-poil juste.
On se régale du début à la fin !
PS : Pénélope participe beaucoup à la réussite du film (regardez-le, vous comprendrez)
Callahan- Adminotaure
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Localisation : Dans ses chaussons
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