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Vendredi 13 et le Parrain : du pareil au même

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Vendredi 13 et le Parrain : du pareil au même Empty Vendredi 13 et le Parrain : du pareil au même

Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:04

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Par Walter Paisley
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VENDREDI 13 ET LE PARRAIN : DU PAREIL AU MEME

Vendredi 13 et le Parrain : du pareil au même FT13-Logo

Attention spoilers.

Saugrenue peut paraître l'idée de rapprocher la trilogie de Coppola de la onzologie initiée par Sean S. Cunningham et perpétuée par Steve Miner, Steve Miner, Joseph Zito, Danny Steinmann, Tom McLoughlin, John Carl Buechler, Rob Hedden, Adam Marcus, Jim Isaac et Ronny Yu. Mais en fait non, pas du tout. Tournez sept fois votre langue dans votre bouche avant de porter des jugements aussi radicaux. De nombreux points rapprochent en effet les deux sagas, qui nous permettent de dire que les Vendredi 13 sont en réalité une brillante réinterprétation des chefs d'oeuvres de Coppola. Voire ont même sans conteste été une source d'inspiration pour le Parrain 3, réalisé en 1990, alors que les Vendredi 13 en étaient déjà à huit épisodes. Explications.


Les génèses

Tout d'abord, rappelons une évidence : les Vendredi 13 sont indéniablement des séries B, dont les créateurs sont connus dans le milieu. Voila. Ensuite, regardons un peu le parcours de Francis Ford Coppola. Qu'y voit-on ? Un passage chez Corman, qui lui a tout appris. Or, comme chacun sait, Corman est un des papes du B. Dès lors, Coppola utilisera la méthode Corman, ce qu'il a apprit chez lui, dans ses films. Le Parrain ne fait pas exception à la règle, et de facto, il est d'emblée à rapprocher des Vendredi 13. Les deux sagas se tutoient au sommet de la montagne des séries B.

Maintenant, restons à la montagne et penchons nous sur les compagnies qui ont produit et distribué les deux sagas. Les films de Coppola ont été fait par la Paramount, comme chacun sait. Et le premier Vendredi 13 est un film Warner, me direz-vous. Certes. Mais le film se passe bel et bien dans un environnement bucolique qui évoque le charme tranquille de la nature clairement présente dans le logo Paramout, avec sa montagne paisible. Il n'est exclu de se représenter, au pied de la montagne (si le logo le dévoilait, le pied), il n'est pas exclu, disais-je donc, de se représenter un lac, calme et serein. Et quel lac ? Et bien Crystal Lake, bien entendu. A partir de là, il est indéniable que le film de Sean S. Cunningham fait ouvertement un appel du pied au Parrain. D'ailleurs, l'appel du pied fait place, dès le deuxième Vendredi 13, à une main au cul en règle, puisque la saga des Voorhees intègre directement et le plus logiquement du monde le giron de la Paramount, probablement de peur que le plagiat ne devienne trop évident, tant il est vrai que dès le départ, Sean S. Cunningham savait que sa série était destinée à marcher sur les pas de la saga Corleone.
Mais vous allez me dire : et New Line, dans tout cela ? Ceux qui, en 1993, redonnèrent un nouveau souffle au mongol masqué. Et bien la réponse est fort simple : Le Parrain 3 s'achevait avec la mort de Michael Corleone, figure emblématique de la saga de Coppola. La fin d'une époque. Un chapitre se clôt, comme en 1989 s'était clôt un chapitre avec Vendredi 13 chapitre 8 : L'ultime Retour. Paramount savait que ses deux plus prestigieux étendards venaient de rendre l'âme. Cependant, en ce qui concerne Le Parrain, il était facilement possible de s'imaginer Vincent Mancini, devenu Vincent Corleone, poursuivre les affaires de la famille. Plus difficile, en revanche, de s'imaginer Jason Voorhees poursuivre dans la voix traditionnelle utilisée dans les 80's. De ce fait, Paramount et Sean S. Cunningham eurent la brillante idée de confier leur franchise à la New Line. Pour une nouvelle ère. A l'instar de Vincent par rapport à Michael, le Jason nouveau allait changer les façons de faire. Certes, tandis que l'on a assisté aux films du nouveau Jason, nous n'avons pas eu droit de voir évoluer le nouveau parrain, ou alors juste dans notre imagination. Mais pourtant, Mario Puzo lui-même, sans mentionner les Vendredi 13, faisait ouvertement référence à la voie tracée par Jason Voorhees lorsque, dans un entretien qui figure dans les bonus du coffret DVD du Parrain, il réclamait un quatrième épisode de la saga cinématographique qu'il avait contribué à créé en tant qu'auteur et scénariste. Il ne faisait rien d’autre que de réclamer également une nouvelle ère de la saga Corleone : la transposition sur pellicule de ce que le spectateur imaginait à la fin du troisième opus. De la même manière que ce que les fans avaient imaginés après la mort de Jason dans le chapitre 8, et qui était devenu réalité dans le Chapiter 9. Les Vendredi 13 ont donc finalement fini par devenir les modèles des géniteurs du Parrain. Sean S. Cunningham a réussi son coup : dépasser ses influences et devenir lui-même l'influence de ses influences. Entre temps, environ 15 ans s'étaient écoulés. 15 ans pendant lesquels les deux séries se sont rejointes mutuellement et où "la petite" a fini par dépasser "la grande", à force d'abnégation et de travail scénaristique.


Les intrigues

Mais bien sur, ce qui gravite autour des films ne sauraient être suffisant pour dire que Le Parrain et les Vendredi 13 sont deux oeuvres jumelles. Leurs ressemblances vont au-delà et se raccrochent à leurs scénarios respectifs.
En effet, comment ne pas faire le lien entre la base des Corleone, le lac de l’Utah, et le lac Crystal Lake de Jason ? Il est évident que les deux sont en liens directs. Du reste, le passage de Jason a New York fait directement écho au premier Parrain, quand les Corleone étaient établis à New York. Le cadre des deux sagas est donc bel et bien le même.
Et dans ce cadre se déroulent deux histoires de famille similaire : les Corleone et les Voorhees défendent tout deux leurs familles. Vito Corlone a éliminé Don Ciccio, l’homme qui a fait assassiné son père, son frère et… sa mère. A partir de là, comment ne pas penser immédiatement à la destinée de Jason Voorhees, qui lui aussi a choisit de venger sa mère. D’ailleurs, que ça soit la mère Andolini (la mère de Vito) ou la mère Voorhees, les deux désiraient se venger de leur futur assassin. Les deux histoires sont donc proches puisque toutes deux trouvent leur point de départ dans une double vengeance. La similitude est ébouriffante.
Tout comme celle entre les « remplacements » à la tête des familles. Dans Vendredi 13 chapitre 5, Jason, honteusement abattu dans le chapitre précédent, prend du recul. Il est même carrément absent. Comme le fut Michael dans le Parrain 3, lors de son attaque cardiaque. Remplacé par un faux parrain (à ce moment là) : son neveu Vincent. Une incartade assez mal vécue par les vrais chefs. Michael gueulera comme un putois qu’aucune décision ne devait être prise sans son consentement, et Jason affichera sa colère par un nombre démesuré de victimes dans le prestigieux Chapitre 6. Certes, Coppola n’a pas eu les couilles de Danny Steinmann, le réalisateur du Chapitre 5, lequel n’a pas hésité à totalement abandonner Jason le temps d’un film. Mais l’audace est là quand même pour les deux sagas : remettre en question le leadership des héros supposé.

Attardons-nous maintenant sur l’aspect moral des deux séries. Nous avons déjà vu que les deux familles, les Corleone et les Voorhees, étaient au départ des gens bien, tout gentils et bien comme il faut. Et les deux ont été entraînés dans la spirale infernale de la violence. Mais, une fois leur vengeance accomplie (d’un côté les responsables de la mort des parents de Vito ainsi que le vilain Don Fanucci, le raquetteur de New York, et de l’autre côté la meurtrière de Madame Voorhees), pourquoi continuer toute cette violence ? Et bien c’est très simple : la volonté de pouvoir, de puissance. Une volonté qui permet de contrôler ce qui se passe afin que de telles tragédies ne se répètent plus. Je prendrai ici les deux exemples les plus représentatifs : Michael Corleone et Jason Voorhees.
Mike décide de perpétuer cette voie de la violence au terme d’un véritable enfer familial né de la tentative d’assassinat de son père. Puis, tout au long de son règne, il sera constamment en proie au doute. Le Parrain 3 en est une bonne illustration. Michael est à bout. Il cherche à se repentir sans y parvenir. Il est irrémédiablement plongé dans la spirale de la violence, ou tout du moins sa famille y est plongée par sa faute. Imaginez le calvaire de ce pauvre bougre.
Le cas de Jason Voorhees est semblable, mais beaucoup plus complexe. Les doutes de Jason sont un véritable chemin de croix à la dimension gothique. Jason revient quand à lui des enfers et est dans le même temps tiraillé par les exigences divines, comme nous le verrons dans quelques instants. C’est dire si son tourment est éternel. Son repos est aussi impossible que celui de Michael Corleone : il se trouve incessamment perturbé par les actes qui l’empêchent de se ranger de toute violence en dérangeant sa conscience morale. Il est ainsi troublé par des attentats directs ou des outrages indirects. Niveau attentats directs, lorsqu’on le déterre dans le Chapitre 6, par exemple. Ce qui trouve son écho dans la scène d’attaque par hélicoptère dans l’œuvre de Coppola. Symboliquement, dans ces deux scènes, l’appel au recours à la violence vient du ciel. L’hélicoptère et la foudre. Dieu motiverait-il la violence ? C’est en tout cas ce que les deux séries fort engagées nous disent. Car la seconde raison qui dérangent le repos de Jason (et de Michael), les outrages indirects, ont aussi un rapport avec la religion. Le Parrain 3 nous montre les liens étroits entre la Mafia et l’Eglise. Celle-ci pousse ostensiblement Michael à persévérer dans le crime. Toujours pour garder son pouvoir, et défendre sa famille et son honneur. Même chose pour Jason : la fornication et la consommation de substances illicites, soit des actes réprimandés par Dieu, le poussent à agir. A déchaîner une nouvelle vague de violence. Mais Jason ne vient-il pas des enfers ? Alors comment peut-il travailler pour Dieu ? C’est là que les Vendredi 13 prennent une dimension supérieure à celles des Parrain. Car les films de Jason démontrent clairement que la religion est hypocrite et que l’enfer et le paradis sont en réalités des collègues et non des concurrents. L’enfer est là pour accueillir Jason en réaction à ses débauches de violences. Car le paradis veut avoir bonne publicité auprès des masses : cela ne se fait pas de démembrer en public, même si il s’agit d’hérétiques (du moins plus de nos jours, car c’était bel et bien le cas avant… les Vendredi 13 s’attardent donc sur la condition de l’Eglise contemporaine). Dieu a donc choisi un deal avec Satan : Ce dernier garde l’âme de Jason, et Dieu rappelle Jason lorsqu’il en a besoin. Le pauvre Jason est donc tiraillé entre le paradis et l’enfer. Extrêmement éprouvant que d’être manipulé par deux éminences métaphysiques. C’est aussi le pourquoi de sa déchéance physique (en plus des coups pris dans la gueule lors de ses combats).
Certes, les Vendredi 13 sont plus profonds que les films de Coppola, mais les similitudes sont encore une fois là : les deux leaders principaux, Michael et Jason, sont tout deux confrontés à une spirale de la violence dont ils ne peuvent échapper. Les vengeances originelles qui constituaient leurs premières motivations les ont dépassé, les ont fait sortir du cadre des justiciers anti-héros pour se révéler êtres des criminels hors normes et hors de toutes proportions. Pourtant, la sympathie des spectateurs envers Michael et Jason est bel et bien présente. Les deux sagas nous mettent donc en face d’une évidence : une part de mal sommeille en nous, et, pour peu que nous soyons confrontés à un esprit de vengeance même justifié, nous sommes aussi un jour susceptibles d’intégrer cette sphère de la violence…

Penchons nous maintenant sur le cas des « ennemis » des familles Corleone et Voorhees. Pas la petite graine, mais les mastodontes. D’un côté, celui du Parrain, prenons par exemple les Tattaglia. Une qui marche sur les plates-bandes des Corleone. Même champs d’activité, méthodes similaires. D’où un combat à mort. Jason Vorhees a lui aussi ses nemesis. Freddy Krueger en première ligne. Là aussi, il s’agit d’un ennemi empiétant sur le même secteur d’activité. Freddy est donc à Jason ce que les Tattaglia (ou autres) sont aux Corleone. Du reste, Freddy vs Jason propose l’homérique combat entre les deux monstres ennemis, combat démesuré qui trouve écho dans le Parrain et le règlement de comptes des deux familles. Les Corleone en sont sortis en vainqueurs affaiblis, et même chose pour Jason. Les combats Corleone-Tattaglia et Jason-Freddy sont donc totalement similaires dans le fond. Sauf que ce dernier combat s’opère directement d’homme à homme, avec une violence traduisant davantage la destruction progressive des combattants. Mais encore une fois, le parallèle est évident.


Pour tout cela, et pour bien d’autres choses auxquelles une vraie analyse de fond serait nécessaire, il est donc impossible de nier la similitude entre la saga du Parrain et celle des Vendredi 13. Que cela soit au niveau de la production, de l’intrigue ou de la psychologie, les deux œuvres sont liées définitivement l’une à l’autre, à jamais. Je rajouterais que je considère pour ma part que l’histoire de Jason est même supérieure, puisque les Vendredi 13 ont réussi tout en douceur à assimiler les discours de Coppola tout en ayant été capables de dépasser leur modèle au cours des 15 dernières années. Avantage Jason, donc…
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Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:06

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Réponse de Kurdy
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Je passerais sous silence le recyclage honteux de cette analyse qui ose un hardi parallèle entre une magnifique saga cinématographique orchestrée de mains de maître par un réalisateur à qui l'avenir appartenait mais qui, pour d'obscures raisons, a préféré le laisser à toute une horde de jeunes réalisateurs sans autres ambitions que l'argent facile, et une saga horrifique d'inégale qualité car, justement, s'étant laissée gangréner par l'appât du gain.

Michael Corleone et Jason Voorhees n'ont que peu de choses en commun, contrairement à ce que tu aimerais nous faire croire.
Jason est un être maudit qui n'a, une fois sa vengeance achevée, pas pu bénéficier du repos éternel auquel il avait droit. Du coup, c'est en aigri qu'il continue de massacrer à tire l'arigot sous la mince justification d'être le garant de l'ordre à Crystal Lake.
Ce boulot étant assez monotone, il s'accorde à l'occasion quelques vacances ici à New-York, là dans l'espace.

Michael Corleone souffre lui aussi de la fatalité qui a fait de lui le chef de sa fratrie alors qu'au départ, il ne se destinait pas du tout à ce rôle. Mais, à la différence de Jason, il a une vie hors du boulot. Il a une famille à entretenir, un héritage à léguer. Ce qu'il fait n'est pas vain, il le fait pour assurer un avenir aux siens. Et, surtout, ses actes ont une véritable incidence sur la vie de ses contemporains.

Alors que Jason, il a beau se démener comme un beau diable et tuer tous les campeurs qui passent à portée de machette, le nombre de friand de camping et de feux de camp n'a pas baissé pour autant.
Les ventes du Vieux Campeur sont toujours au beau fixe.
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Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:08

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Réponse de Walter
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kurdy a écrit:Michael Corleone et Jason Voorhees n'ont que peu de choses en commun, contrairement à ce que tu aimerais nous faire croire.
Jason est un être maudit qui n'a, une fois sa vengeance achevée, pas pu bénéficier du repos éternel auquel il avait droit. Du coup, c'est en aigri qu'il continue de massacrer à tire l'arigot sous la mince justification d'être le garant de l'ordre à Crystal Lake.
Ce boulot étant assez monotone, il s'accorde à l'occasion quelques vacances ici à New-York, là dans l'espace.

Crois-tu qu'un mec comme Micheal Corleone a trouvé le repos, suite à ce qui est arrivé à sa famille à la fin de l'opus 3 de ses péripéties ?

Kurdy a écrit:Michael Corleone souffre lui aussi de la fatalité qui a fait de lui le chef de sa fratrie alors qu'au départ, il ne se destinait pas du tout à ce rôle. Mais, à la différence de Jason, il a une vie hors du boulot. Il a une famille à entretenir, un héritage à léguer. Ce qu'il fait n'est pas vain, il le fait pour assurer un avenir aux siens. Et, surtout, ses actes ont une véritable incidence sur la vie de ses contemporains.

Jason Voorhees aussi a une vie familiale. Il s'occupe de la tête de sa mère, ce qui lui demande beaucoup de travail. Ses actes ont également une incidence sur la vie de ses contemporains : je te renvoit à Jason va en Enfer, dans lequel on découvre ce qu'il reste de vivant dans la famille Voorhees, que Jason s'est mis à dos.

Kurdy a écrit:Alors que Jason, il a beau se démener comme un beau diable et tuer tous les campeurs qui passent à portée de machette, le nombre de friand de camping et de feux de camp n'a pas baissé pour autant.

Et bien si : dans l'opus dix, ce n'est plus à des campeurs auxquels s'en prend Jason (si ce n'est deux nénettes de synthèse), mais à des étudiants spatiaux. Quand à Freddy Vs Jason, même chose : à part une dévérgondée au début, Jason ne tue pas de campeurs.

Kurdy a écrit:Les ventes du Vieux Campeur sont toujours au beau fixe.

Faux, faux, et archi-faux : il n'y a qu'à voir l'inintérêt porté à la news concernant le prochain Vendredi 13.

Maniak a écrit:Pour ceux qui auraient encore quelques doutes quant à la véracité des affirmations de walt, voici un des premiers logos prévus pour la saga Friday the 13th, bien evidemment il n'a pas été utilisé pour des raisons aisemment compréhensibles, et peu de gens sont au courant de son existence, mais il est encore trouvable pour qui sait chercher au bon endroit...
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Ce à quoi Kurdy ne peut répondre.
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Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:11

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Réponse de Kurdy
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Walter Paisley a écrit:
kurdy a écrit:Michael Corleone et Jason Voorhees n'ont que peu de choses en commun, contrairement à ce que tu aimerais nous faire croire.
Jason est un être maudit qui n'a, une fois sa vengeance achevée, pas pu bénéficier du repos éternel auquel il avait droit. Du coup, c'est en aigri qu'il continue de massacrer à tire l'arigot sous la mince justification d'être le garant de l'ordre à Crystal Lake.
Ce boulot étant assez monotone, il s'accorde à l'occasion quelques vacances ici à New-York, là dans l'espace.

Crois-tu qu'un mec comme Micheal Corleone a trouvé le repos, suite à ce qui est arrivé à sa famille à la fin de l'opus 3 de ses péripéties ?

Tout à fait est la raison en est simple: il a su déléguer avant de rendre son dernier souffle.

Walter Paisley a écrit:
Kurdy a écrit:Michael Corleone souffre lui aussi de la fatalité qui a fait de lui le chef de sa fratrie alors qu'au départ, il ne se destinait pas du tout à ce rôle. Mais, à la différence de Jason, il a une vie hors du boulot. Il a une famille à entretenir, un héritage à léguer. Ce qu'il fait n'est pas vain, il le fait pour assurer un avenir aux siens. Et, surtout, ses actes ont une véritable incidence sur la vie de ses contemporains.

Jason Voorhees aussi a une vie familiale. Il s'occupe de la tête de sa mère, ce qui lui demande beaucoup de travail. Ses actes ont également une incidence sur la vie de ses contemporains : je te renvoit à Jason va en Enfer, dans lequel on découvre ce qu'il reste de vivant dans la famille Voorhees, que Jason s'est mis à dos.

Ce n'est pas une vie de famille. Il ne vit pas avec puisqu'il se l'est mise à dos. Les rapports entre les deux protagonistes et leur famille respective ne sont nullement comparables.

Walter Paisley a écrit:
Kurdy a écrit:Alors que Jason, il a beau se démener comme un beau diable et tuer tous les campeurs qui passent à portée de machette, le nombre de friand de camping et de feux de camp n'a pas baissé pour autant.

Et bien si : dans l'opus dix, ce n'est plus à des campeurs auxquels s'en prend Jason (si ce n'est deux nénettes de synthèse), mais à des étudiants spatiaux. Quand à Freddy Vs Jason, même chose : à part une dévérgondée au début, Jason ne tue pas de campeurs.

C'est exact.
Mais tu oublies de mentionner que dans Freddy vs Jason, Voorhees est manipulé, ce qui dénote une certaine faiblesse d'esprit. Or Michael Corleone n'est jamais manipulé, il reste maître de ses actes jusqu'au bout.

Walter Paisley a écrit:
Kurdy a écrit:Les ventes du Vieux Campeur sont toujours au beau fixe.

Faux, faux, et archi-faux : il n'y a qu'à voir l'inintérêt porté à la news concernant le prochain Vendredi 13.

Je ne vois pas le rapport.
Toute nouvelle touchant de près ou de loin à la sage de Crystal Lake n'intéresse que bien peu de monde. Et encore, ceux qui s'y intéressent, c'est juste dans le but de se moquer.

Et puis Michael Bay se contentera de produire la chose, si cela se fait, à l'instar du remake de Massacre à la tronçonneuse. Alors, tant que tu n'auras pas les noms des actrices qui composeront le casting, ta nouvelle laissera indifférent un peu près tout le monde en ces lieux où le succès n'est jamais acquis.

Walter Paisley a écrit:
Maniak a écrit:Pour ceux qui auraient encore quelques doutes quant à la véracité des affirmations de walt, voici un des premiers logos prévus pour la saga Friday the 13th, bien evidemment il n'a pas été utilisé pour des raisons aisemment compréhensibles, et peu de gens sont au courant de son existence, mais il est encore trouvable pour qui sait chercher au bon endroit...
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Ce à quoi Kurdy ne peut répondre.

Maniak est réputé dans le milieu forumesque pour ses nombreux détournements de logos, images ou affiches en tout genre.
Il ne s'agit là qu'un exemple supplémentaire des talents du monsieur dans ce qui n'est, au fond, qu'un hobby inoffensif et bien peu à même d'étayer ta fumeuse théorie.
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Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:13

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Non mais en fait dans tout ce que tu signales, les thématiques sont les mêmes entre les deux sagas, mais le traitement est différent : la vie de famille, le rapport au travail, tout ça. Vendredi 13 et ses séquelles, comme tu le dis toi-même, illustre la manipulation, et le fait que Jason ne veut pas déléguer. Ce qui prouve que les Vendredi 13 sont bien plus complexe que la saga de Coppola.
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Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:15

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Kurdy
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A l'image de Jason Voorhees, la saga Vendredi 13 ne peut être taxée de complexe. Ce qui pouvait apparaître à ses débuts comme une virée vengeresse s'est très vite transformé en un massacre à la chaîne.
Jason est dépourvu d'émotion (quoiqu'ait voulu nous faire croire Ronny Yu) et n'est qu'une machine à tuer dont le rendement se doit d'être élevé afin que ses employeurs (les producteurs de la Paramount, puis de New Line) soient satisfaits. Ses aventures ne permettent même pas de nous donner une image actualisée de la jeunesse, alors qu'il la fréquente en permanence, puisque ceux-ci apparaissent toujours à l'identique: queutards et couillons.

Jason n'est qu'un pauvre bougre qui ne sait faire qu'une chose: tuer. Malheureusement pour lui, même ça requiert un minimum d'imagination pour susciter l'intérêt. En en étant dépourvu, ses employeurs ont cherché à le relancer en lui adjoignant un type un peu plus futé, Freddy Krueger, sans que cela ne l'amène à se remettre en question.
Là encore, Jason s'est contenté de trucider quelques adolescents de façon assez basique.

Tu dis que Jason ne veut pas déléguer, c'est faux. Il ne peut pas, nuance.
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Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:16

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Walter Paisley
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Ceci est une simplification grossière de toute l'intrigue, de toute la mythologie des Vendredi 13. Tu restes collé à la vision qu'en donne la presse, et je n'ai rien d'autre à t'apporter que ma tristesse.

Les Vendredi 13 resteront donc des oeuvres Kubrickiennes en diable, méprisées parce qu'incomprises.

Va, je ne t'en veux pas...
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Message  Callahan Dim 25 Avr - 1:18

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Par Kurdy
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Réalisé par Steve Miner, Le tueur du vendredi marque les véritables premiers pas de Jason Voorhees.
La survivante du premier film n'en finit plus de revivre constamment les horribles événements de Crystal Lake. Bon bougre, Jason va se rendre chez elle et la soulagera d'un coup de poinçon. Faisant d'une pierre, deux coups, cet acte charitable lui permet également de venger sa mère. Fin du film? Que nenni, la saga Jason ne fait que commencer.

C'est que maintenant, le pauvre gosse mort trop tôt est devenu un mythe sans même avoir eu à lever le petit doigt. Le camp de Crystal Lake qui lui sert de pied à terre est désormais interdit au public et son histoire est idéal pour faire frissonner les gens autour d'un bon feu de camp.

Et justement, ce ne sont pas les gens qui manquent dans les environs puisque, non loin de Crystal Lake, un autre camp accueille des moniteurs en cours de formation. Bien qu'ayant accompli sa vengeance, Jason ne tolère pas que des gens viennent chez lui sans son assentiment et voit d'autant plus rouge que leur attitude est en tout point égale à celle des moniteurs qui ne l'ont pas secouru le jours de sa mort.
Du coup, il va se faire un plaisir de les trucider un par un (voire deux d'un coup lorsqu'il est en forme).

On sent que c'est un premier film pour Jason tant celui-ci se cherche aussi bien au niveau du costume (ici, un vulgaire sac sur la tête entre l'émule du Ku Klux Klan et l'épouvantail, ennemi de Batman) que de son attitude envers ses proies. On le sait, sous l'aspect d'un costaud bonhomme, se cache en fait un garçonnet. C'est donc en conséquence qu'il agit, jouant, par exemple, à "Qui c'est?" avec un homme un peu trop curieux. Ce dernier n'ayant pas trouvé la bonneréponse, il se fera éliminer de façon radicale. Puis, à la fin, il jouera carrément à "chat" avec l'héroine.

Ici, Jason n'est pas encore cet être insensible et increvable qu'il tend à le devenir tout au long de la saga. Le bon vieux coup de pied dans les parties reste efficace et l'héroine peut aisément jouer sur la fibre émotionnel en tentant de singer la mère du tueur.

Pour ce film-ci, la comparaison avec la saga des Corleone tient à peu près la route puisqu'à l'instar de Michael, Jason assume son nouveau statut, en l'occurence celui de croquemitaine.

PS: Il est amusant de noter que dès 1981, la gente canine bénéficiait d'un statut d'intouchable puisque que le roquet Muffin sort sain et sauf du massacre.
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