Méli-mélo de vos derniers visionnages

In Time aka Time Out d’Andrew Niccol [2011]
  Un film d’anticipation pamphlétaire, au rythme soutenu, doté d’un scénario original et d’une mise en scène sobre. L’histoire si prêtant parfaitement, il eût été bénéfique d’accentuer les tensions et la notion d’urgence.
4,5/6

Rogue River de Jourdan McClure [2012]
  Le premier long métrage de Jourdan McClure est un survival vide, mal scénarisé, à peine dirigé et plus symptomatique d’une pathologie de perversion que délicieusement malsain.
0,8/6

Snitch aka Infiltré de Ric Roman Waugh [2013]
  Inspiré de faits réels, cet ancien cascadeur nous présente un acceptable film d’action conventionnel.
3/6

Freerunner de Lawrence Silverstein [2011]
  Le propos de ce premier film de Lawrence Silverstein est mince voire squelettique.
1/6

Bad Kids Go To Hell de Matthew Spradlin [2012]
  Un huis clos, pour cette première réalisation de Matthew Spradlin, qui commence de façon relativement attrayant pour s’embourber lentement jusqu’à un final confus.
2,3/6

Fire With Fire aka Fire With Fire, Vengeance Par Le Feu de David Barrett [2012]
  Cascadeur et réalisateur de série Tv chevronné, David Barrett présente son premier long métrage formaté aux normes du film d’action actuel. Un travail professionnel sans véritable défaut mais dépourvu de réelle qualité.
2,5/6

Haywire aka Piégée de Steven Soderbergh [2011]
  Un honnête thriller d’espionnage qui manque de punch et au récit attendu.
3,1/6

Oblivion de Joseph Kosinski [2013]
  Joseph Kosinski a adapté son propre roman graphique co-créé avec Arvid Nelson. Utilisant avec bonheur son expérience de l’infographie et des effets spéciaux, sa réalisation aurait pu être un très bon moment de science-fiction si le scénario, au fond assez basique, n’était pas si entaché de disfonctionnements.
3,3/6

Recalled aka Allegiance de Michael Connors [2012]
  Une première réalisation plate, ennuyeuse et manquant manifestement de moyens.
0,7/6

Spring Breakers d’Harmony Korine [2012]
  Sur un rythme faussement lent, ce drame stylé un peu vide, dans lequel les acteurs sont trop souvent abandonnés à l’improvisation, est une observation du nihilisme d’une certaine génération.
3/6

Masks d’Andreas Marschall [2011]
  Ce thriller horrifique, à l’ambiance angoissante, est un hommage au giallo et un remake de Suspiria de Dario Argento. Les acteurs sont modérément performants, la mise en scène simpliste et pourtant ce film arrive à transmettre des émotions, si chères à la méthode de Matteusz Gdula, aux spectateurs. Andreas Marschall est un artiste allemand aux créations variées : comics underground, affiches de cinéma, illustrations de livres, pochettes d'albums de groupes de métal, publicités, clips vidéo, scénarios, courts et longs métrages.
3,5/6

Tropa De Elite aka Elite Squad aka Troupe D'élite aka Troupe D'élite Dans L'enfer Des Favellas de José Padilha [2007]
  Un premier film choc du brésilien José Padilha, d’après le livre controversé écrit par le sociologue Luiz Eduardo Soares, un major du BOPE, André Batista, et un ancien capitaine de police, Rodrigo Pimentel. Cette réalisation nerveuse, intense, brutale aux relents douteux voire nauséeux a obtenu l'Ours d'Or 2008 à Berlin. Si cette vision des choses est un tant soit peu véridique on peut perdre foi en l’humanité.
4/6

The Keeper aka Sous Haute Protection de Keoni Waxman [2009]
  Un très beau navet avec le légendaire Steven Seagal.
1,3/6

Un Condamné À Mort S'est Échappé Ou Le Vent Souffle Où Il Veut aka A Man Escaped de Robert Bresson [1956]
  Tiré des mémoires d’André Devigny parues la même année, un film d’une époque où les Allemands n’étaient pas encore devenus nos amis. Ce drame austère, tourné en noir et blanc et avec très peu de moyen, aux dialogues lapidaires, est une immersion esthétisante magnifiée par le kyrie de la Grande messe de Mozart. Prix de la mise en scène du Festival de Cannes 1957.
4/6

The Rum Diary aka Rhum Express de Bruce Robinson [2011]
  Une adaptation du roman The Rum Diary : The Long Lost Novel de Hunter Stockton Thompson, journaliste et écrivain américain. Le charme alcoolisé et débraillé de sympathiques épaves sous le soleil de Puerto Rico des années 1960. Le scénario de Bruce Robinson est un peu trop simple et délayé. L’esprit déjanté de Thompson fait défaut.
3,8/6

Zombie Massacre aka Apocalypse Z aka Zombie Massacre - Le Massacre Des Zombies de Marco Ristori et Luca Boni [2013]
  Épouvantable chose : réalisation moisie, scénario putride, dialogue faisandé, jeux d’acteurs décomposés. Seule l’équipe de maquillage tire avantageusement son épingle du jeu. Uwe Boll a non seulement coproduit cette bouse mais s’est réservé le rôle du président des États-Unis d'Amérique.
0,2/6

Ra.One aka Random Access One aka Voltage d’Anubhav Sinha [2011]
  Bollywood a frappé mais mollement. La faiblesse de l’ensemble est à peine stimulée par les effets spéciaux et les cascades.
1,1/6

Mélodie En Sous-Sol d’Henri Verneuil [1963]
  Un film d’une époque où les truands étaient sympathiques et la morale sauve. Une adaptation du roman The Big Grab écrit par John Trinian, nom de plume de Zekial Marko. Belle musique de Michel Magne. Version colorisée, malheureusement.
3,4/6

Judex de Georges Franju [1963]
Un hommage à l’œuvre muette, datant de 1916, de Louis Feuillade. Une réalisation malhabile et un scénario rempli d’invraisemblances pour ce film manifestement destiné à un public très populaire. Channing Pollock, qui joue le rôle de Judex, était un illusionniste célèbre dans l'univers du cabaret.
1/6

Goyôkin aka Goyokin, L'or Du Shogun d’Hideo Gosha [1969]
Un chambara à la réalisation un peu imprécise et possédant quelques curieux raccourcis temporels.
3,2/6

Eagle Eye aka L'œil Du Mal de D.J. Caruso [2012]
Un blockbuster au scénario intéressant bénéficiant d’une tension constante, d’une réalisation vive, et généreux en cascades automobiles.
3,3/6

Star Trek - The Wrath Of Khan aka Star Trek II - La Colère De Khan de Nicholas Meyer [1982]
Légendaire et défraichi.
1,5/6

gravity

gravity c'est le mélange de montagnes russes claustrophobes et d'un récit ponctué de multiples péripéties qui s'enchainent (comme dans un Die Hard mais sans l'humour de Bruce Willis)

la 3D participe à ce côté attraction/expérience, on s'y croit, avec un sentiment de perception amplifiée, et de réalité augmentée

ce n'est pas purement contemplatif, car il y a une histoire, même s'y parfois on s'ennuie un peu, mais surtout on en ressort secoué, parce que c'est éprouvant, oppressant

ce n'est pas un film agréable, mais il est très bien fait, et c'est à ce titre qu'il mérite d'être vu